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Bonjour, moi c'est profznic, vous
trouverez les cours de troisième sur cette page.
Le but de ce site
est uniquement de vous présenter un cours, et de vous donner
des exercices écrits.
Si vous cherchez
un site d'exercices en ligne, avec corrigés et aide je vous
conseille Math
En Poche, qui est ce qui se fait de mieux en la matière.
Enfin, si jamais
vous avez des remarques, n'hésitez pas...
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Commençons par le programme :
(lien vers les instructions
officielles) |
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Activité
numérique
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Activité
géométrique
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Et Maintenant les cours
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remarque :
Les cours seront toujours construits
suivant le même plan : le cours au centre et des commentaires
sur les côtés, les commentaires ne sont pas primordiaux,
mais ils permettent une meilleure compréhension. Vous trouverez
aussi des liens en fin de chapitre vers des exercices du brevet en relation
avec le chapitre.
Le cours tient compte du programme précédent l'année 2008, il sera mis à jour le plus vite possible, même si de nombreux chapitres sont identiques.
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Les nombres et le
PGCD
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I
- PGCD de deux nombres entiers positifs |
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Dans cette partie, les lettres
a et b désignent des nombres entiers positifs
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Définition :
Un nombre b, non nul, est un diviseur du nombre a si il existe
un nombre entier k tel que :
a = k x
b
On dit que a est un multiple de b.
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Tout ça pour dire
que 3 divise 21 car il existe 7 tel que 21 = 7 x
3
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Exemples :
- 6 est un diviseur de 42
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- 36 est un multiple de
2, de 3, de 6 ..... |
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Définition :
Les diviseurs communs aux nombres a et b sont les nombres
qui divisent à la fois a et b.
Le Plus Grand Commun Diviseur de deux nombres a et b est
appellé le PGCD de a et b.
on le note : PGCD ( a ; b )
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Remarque :
Il y a toujours un diviseur commun à
deux nombres entiers, car 1 divise tous les nombres.
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Exemples :
- 7 est le PGCD de 14 et 21; on note
PGCD ( 14 ; 21 ) = 7 |
- 2 est un diviseur de 12 et de 20,
mais 2 n'est pas le PGCD de 12 et 20, car 4 qui est plus grand
que 2, divise aussi 12 et 20. |
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Pas de panique,ce ne sont
que des exemples, la méthode pour trouver un PGCD vient juste
après ça.
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Première Méthode
pour déterminer un PGCD : Lister les diviseurs
Déterminer
le PGCD des nombres 21 et 30. |
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Liste des diviseurs
de 21 : |
1) on établit la
liste des diviseurs de 21 par ordre |
1 ; 3 ; 7 ; 21
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croissant |
Liste des diviseurs
de 30 : |
2) on établit la
liste des diviseurs de 30 par ordre |
1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 6
; 10 ; 15 ; 30
|
croissant |
Liste des diviseurs
communs à 21 et 30 : |
3) on écrit la liste
des diviseurs communs par ordre |
1 ; 3
|
croissant |
donc PGCD ( 21 ; 30 ) = 3
|
4) on choisit le plus grand
et on conclut. |
Le PGCD de 21 et 30
est 3
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remarque : cette méthode ne
sera utilisée qu'avec des petit nombres, en effet dès que
l'on travaille avec des nombres supérieurs à 50, la
recherche des diviseurs est trop laborieuse et on préférera
la deuxième méthode : l'algorithme d'Euclide
|
Remarque
: tous les diviseurs vont par paire.
pour 21, on a 1 et 21, puis 3 et 7
Pour 30, on a 1 et 30, puis
2 et 15, puis 3 et 10..... ce qui vous permet de limiter la recherche
à la calculatrice.
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Définition :
On dit que deux nombres sont premiers entre eux lorsque leur
PGCD vaut 1.
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Exemple :
15 et 26 sont des nombres
premiers entre eux, car leur unique diviseur commun est 1.
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II
- Recherche du PGCD et Algorithme d'Euclide |
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Propriété :
Si a et b sont deux nombres entiers non nuls tel que a >
b , alors le PGCD ( a ; b ) = PGCD ( b ; r ), où r
est le reste de la division euclidienne de a par b.
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Ca c'est la théorie,
la démonstration étant complexe en 3ème je
ne la présente pas, la méthode elle vient juste après.
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Exemple :
La division de 234 par 151 donne 1 pour
quotient ( dans 234 il y a 1 fois 151 ) et il reste 83. |
Donc PGCD ( 234 ; 151 ) = PGCD (151
; 83 ) |
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intéret
: l'avantage de cette propriété est que en continuant
le processus de division euclidienne, on va réduire la taille
des nombres qui nous interesse |
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Propriété : Dans l'algorithme
d'Euclide, le PGCD est le dernier reste non-nul. |
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Deuxième
méthode pour déterminer un PGCD : l'algorithme d'Euclide.
Déterminer
le PGCD de 1053 et 325 |
On utilise l'algorithme
d'Euclide |
1) on cite la méthode
utilisée |
|
2) on pose la division euclidienne
de 1053 par 325 |
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3) en utilisant
325 : diviseur de
la division précédente |
78 : reste de la division
précédente |
On effectue une nouvelle division
euclidienne. |
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4) On recommence le processus
précédent avec :
78 : diviseur de l'étape
précédente |
13 : le reste de l'étape
précédente |
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Dans l'algorithme d'Euclide,
le PGCD est le |
5) on cite la propriété
utilisée |
dernier reste non nul. |
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Donc : PGCD ( 1053 ; 325
) = 13 |
6) on conclut. |
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L'avantage de cette méthode est
qu'elle est répétitive, donc facile; et quelle ne
fait intervenir que des calculs simples : des divisions euclidiennes.
Dans la plupart des exercices vous aurez
ainsi à poser 3 ou 4 divisions euclidiennes succesives
(rarement plus) et le PGCD sera le dernier reste non-nul.
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Utilisation
de la calculatrice :
Pour une fois, on peut faire
un usage intelligent de la calculatrice pour calculer le reste
: |
Par exemple dans la division
de 325 par 78, lorsqu'on tape 325 / 78 la calculatrice donne
: 4,166666666666666667 |
On a donc que 4 est le quotient
et le reste c'est 4,166666666666667 - 4 = 0,166666666666667 |
Pour obtenir le reste de
la division il suffit de taper 0,1666666666666667 x
78 on trouve 13 |
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Je sais que la manip n'est
pas simple au premier coup d'oeil, mais entrainez-vous avec les
autres calculs de la page, une fois maitrisée, cette technique
permet de gagner du temps
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III
- Application du PGCD |
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Définition : |
une fraction
est dite irréductible lorsque le PGCD (a ; b )
est égal à 1 |
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Exemples :
- est
une fraction irréductible, car PGCD ( 12 ; 5 ) =
1 |
- n'est
pas une fraction irréductible ( c'est à dire
que l'on peut la simplifier) car PGCD ( 22 ; 4 ) = 2 |
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Propriété
: |
Pour rendre une fraction
irréductible, on divise son numérateur
a et son dénominateur b par le PGCD de a et
de b.
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Application : pour rendre un
fraction irréductible
Ecrire sous forme de fraction irréductible
la fraction
.
Pour cela on utilise le PGCD trouvé
dans l'exemple sur l'algorithme
d'Euclide.
On a PGCD ( 1053 ; 325 ) = 13 donc 
|
Vous verrez qu'au brevet cette
question est toujours en 2 parties
a) calculer un PGCD
b) simplifier la fraction
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec le PGCD
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Dans toute la partie géométrie : les longueurs
n'ont rien à voir dans les hypothèses, elles permettent
certes de faire les calculs, mais elles ne servent à rien pour justifier
le théorème.
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Triangle rectangle
et trigonométrie
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Ce chapitre est la suite
du chapitre sur le cosinus, vu en 4ème.
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Il important de
retenir que tout ce qui va être dit ne concerne que les triangles
rectangles.
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De plus, contrairement à
d'autres outils mathématiques, la trigonométrie n'utilise
pas de théorèmes
|
ce qui simplifie nettement
la rédaction et donc celle-ci se doit d'être parfaite.
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Dans un triangle rectangle,
|
soit a
un angle différent de l'angle droit.
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on définit
alors deux côtés par rapport à a
:
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le côté adjacent
à a :
c'est le côté reliant l'angle a
et l'angle droit.
|
le côté opposé
à a :
c'est le côté "en face" de
l'angle a
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remarque :
il y a deux possiblités pour a, donc
il faut bien réfléchir à l'angle que l'on considère
avant de décider quel côté est adjacent....
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Définitions : |
Dans un triangle rectangle on a :
|
- le cosinus d'un angle aigu est égal au quotient
:
|
- le sinus d'un angle aigu est égal au quotient
: 
|
- la tangente d'un angle aigu est égale au
quotient :
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Ces trois formules sont à
connaître par coeur, on va voir au second chapitre leur application.
J'insiste, ces formules ne
sont valides QUE DANS UN TRIANGLE RECTANGLE.
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Exemple : |
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On sait que : ABC
est un triangle rectangle en B
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donc : |
- 
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- 
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-
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C'est l'étape la
plus importante lors de l'utilisation de la trigonométrie.
Il faut être capable de donner le cos, le sin et la tan d'un
angle sans se tromper. Je vous conseille de vous exercer sur mathenpoche
avant de passer aux calculs.
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Ces formules ne sont pas
très importantes en 3ème, elles le deviennent au lycée.
On les démontre très facilement à l'aide des
définitions.
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II -
Applications |
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a) pour calculer une longueur
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Enoncé : |
soit ABC un triangle rectangle
en B |
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tel
que AB = 4 cm et BAC = 48° |
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Calculer la longueur BC
au mm près. |
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Voici un énoncé
typique d'un exercice de brevet.
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Correction :
On sait que le triangle
est rectangle en B |
1) préciser la nature
du triangle |
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donc tan (BAC) =
|
2) donner la
définition à l'aide de la figure |
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BC = AB x
tan (BAC)
|
3) appliquer le produit
en croix (voir méthode) |
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BC = 4 x
tan (48)
|
4) remplacer par les valeurs,
taper le calcul à la calculatrice |
BC = 4,4
|
et donner la valeur approchée |
BC vaut environ
4,4 cm |
5) conclure |
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En fait la première
étape ici est de déterminer quel outil on va utiliser
(cos, sin ou tan) pour cela c'est la figure et la question qui doivent
vous aider.
Ici on connait le côté
adjacent
et on cherche le côté
opposé......
donc c'est la tangente.
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b) pour calculer
un angle
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Enoncé
: |
soit DEF un
triangle rectangle en D |
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tel
que DE = 5 cm et EF = 8 cm. |
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Calculer la mesure de l'angle
EFD au degrès près. |
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Correction :
on sait que
le triangle DEF est rectangle en D |
1) préciser la nature
du triangle |
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donc sin
(EFD) =
|
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2) donner la
définition à l'aide de la figure et remplacer
par les valeurs de l'énoncé |
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à la calculatrice
on a EFD = 39° |
3) utiliser votre calculatrice
(voir
méthode) |
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et donner la valeur approchée |
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Ici on connait le côté
opposé et
l'hypoténuse, donc
c'est le sinus.
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Les méthodes
: |
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Pour ce chapitre il faut
penser à mettre 
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La calculatrice et la trigonométrie : |
Lorsqu'on cherche
un angle à
l'aide de la trigonométrie, on est amené
à utiliser la calculatrice.
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Certains manuels vous parle alors de invcos
(pour le cos), de invsin (pour le sin) et de invtan (pour
la tan), |
on peut aussi trouver les notations . |
Comme les élèves de 3ème ne savent
pas ce que ces notations veulent dire vraiment.
Autant être honnête et dire comme dans l'exemple
: " à la calculatrice ". |
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Ceci étant mis au clair, pour utiliser la calculatrice,
il suffit alors de taper pour notre exemple : |
 |
La calculatrice vous donne le résulat,
ici 39°
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Suivant le modèle de
calculatrice, ce n'est pas la même touche, donc à vous
de trouver ....
Vérifier aussi que
vous êtes bien en degrés ....
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec la trigonométrie
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Calcul littéral
et identités remarquables
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I - Rappel sur les
puissances |
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Dans ce chapitre, m et n
désignent des nombres entiers relatifs, a et b des nombres
relatifs.
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Exemples : |
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- 3
x
3 = 3 =
3 |
- (4 x
3)
= 4
x
3 |
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= 5
= 5 |
-  |
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(2 ) =
2
= 2 |
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Remarque :
dans le cas où a = 10, on retrouve les règles de calcul
sur les puissances de 10. |
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Méthode : pour
calculer et mettre en écriture scientifique |
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Calculer l'expression :
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A =  |
1) on regroupe les nombres
entre aux et les puissances de10 entres elles |
A =  |
2) on effectue les calculs
sur les nombres |
A = 15 x 10
= 15 x 10 |
3) on applique les règles
de calcul sur les puissance de 10 |
A = 1,5 x 10 |
4) on met si necessaire
en écriture scientifique. (voir méthode) |
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Voilà le genre de
question posée régulièrement le jour du brevet.
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II - Développer
une expression littéral |
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Définition : |
Développer une expression littérale,
c'est l'écrire comme une somme algébrique
de termes. |
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C'est à dire que
dans le résultat, il ne doit y avoir que des additions et
des soustractions.
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Propriété :
soit a, b, c, d et k des nombres, alors on a : |
k ( a + b ) = ka + kb
|
( a + b ) k = ka + kb
|
( a + b ) ( c + d ) = ac + ad + bc + bd
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Ces formules ont déjà
été vu en 5ème et en 4ème, souvent illustrées
par des flèches.....
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Exemple :
( 2 + y ) ( y + 6 ) = 2y + 12 + y +
6y = y + 8y
+ 12 |
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Méthode : pour
développer et réduire une expression littérale
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Développer
l'expression B = ( y + 5 ) ( 7 - 4y ) |
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B = y x
7 - y x
4y + 5 x
7 - 5 x
4y |
1) on développe l'expression
en faisant attention à la règle des signes.... |
B = 7y - 4y +
35 - 20y |
2) on simplifie chaque terme en effectuant
les multiplications (opération prioritaire) |
B = - 4y -
13y + 35 |
3) on réduit l'expression |
|
Attention à
la règle des signes...
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III - Les identités
remarquables |
On
va voir 3 formules, les signes seront intégrés dans
ces formules et donc une fois la bonne formule trouvée, plus
besoin de penser aux signes.
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a) développer
( a + b )
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propriété : ( a + b
) =
a +
2ab + b |
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Exemple : développer l'expression
A = ( 2y + 3 )
A = ( 2y + 3
) |
1) on identifie
les nombres : a = 2y et b = 3 |
A = ( 2y )
+ 2 x
2y x
3 + (3) |
2) on utilise
la formule, attention aux parenthèses pour les carrés.
Elles sont necessaires, car c'est "tout" 2y qui est
au carré |
A = 4y
+ 12y + 9 |
3) on calcul
chacun des termes. |
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Mettez les parenthèses
au début, ça vous aidera, par la suite vous pourrez
les enlever...
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propriété : ( a -
b )
= a
- 2ab + b |
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attention à la place
du signe -
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Exemple : développer l'expression
A = ( 4y - 5)
A = ( 4y - 5
) |
1) on identifie
les nombres : a = 4y et b = 5 |
A = ( 4y )
- 2 x
4y x
5+ (5) |
2) on utilise
la formule, attention aux parenthèses pour les carrés.
Elles sont necessaires, car c'est "tout" 4y qui est
au carré |
A = 16y
- 40y + 25 |
3) on calcul
chacun des termes. |
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c) développer
( a + b )( a - b )
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propriété : ( a + b
)( a - b ) = a
- b |
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L'ordre des deux parenthèses
n'est pas important, par contre l'ordre de a et b est important..
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Exemple : développer l'expression
A = ( 5y - 7 )( 5y + 7 )
A = ( 5y - 7
)( 5y + 7 ) |
1) on identifie
les nombres : a = 5y et b = 7 |
A = ( 5y )
- (7) |
2) on utilise
la formule, attention aux parenthèses pour les carrés.
Elles sont necessaires, car c'est "tout" 5y qui est
au carré |
A = 25y
- 49 |
3) on calcul
chacun des termes. |
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Remarque : ces trois formules
peuvent s'utiliser dans les deux sens, c'est à dire que si
( a + b )( a - b ) = a
- b , |
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on a aussi a
- b = ( a + b )(
a - b ), ça paraît évident mais peu d'élèves
le remarque... et ça aura son importance par la suite. |
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IV - Factoriser une
expression |
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a) grace aux propriétés
de 5ème
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Définition : |
Factoriser une expression littérale, c'est l'écrire
comme un produit de facteurs. |
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Donc factoriser, c'est le
contraire de développer.
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Exemple : reprenons l'exemple
suivant : ( 2 + y ) ( y + 6 ) = 2y +
12 + y + 6y = y +
8y + 12 |
|
|
Si on vous demande de factoriser y +
8y + 12, le résultat est : ( 2 + y ) ( y + 6 )
|
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Voici maintenant les méthodes
qui permettent de factoriser des expressions littérales.
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Propriété : |
ka + kb = k( a + b )
|
et
|
ka - kb = k( a - b ) |
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Ecrit à l'envers,
on retrouve une propriété de 5ème
|
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Exemples : les exemples
suivants sont de difficultés croissantes, le dernier est ce
qui vous est demandé au brevet. |
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A = 3a
+ 3b |
B = 5x - 15 |
C = 5 (
2a + 3 ) + x ( 2a + 3 ) |
A = 3 ( a +
b ) |
B = 5x
- 3 x
5 |
C = ( 2a + 3
)(5 + x) |
|
B = 5 ( x -
3) |
|
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|
|
D = (
x + 7 ) ( 3 + 4x ) + (
x + 7 ) ( 5 - x ) |
|
|
D = ( x + 7
) [ ( 3 + 4x ) + ( 5 - x ) ] |
Les crochets et les parenthèses
|
servent à
ne pas faire d'erreur |
D = ( x + 7
) ( 3 + 4x + 5 - x ) |
de signes, ils
sont donc primord |
iales |
D = ( x + 7
) ( 3x + 8 ) |
|
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E = ( 4 - 3y
) - ( 4 - 3y
) ( 5 - 2y ) |
rappels :
|
|
E = ( 4 - 3y
) [ ( 4 - 3y ) - ( 5 - 2y ) ] |
( 4 - 3y)
= ( 4 - 3y) (4 - 3y )
|
|
E = ( 4 - 3y
) ( 4 - 3y - 5 + 2y ) |
un - devant
une parenthèse : on |
change tous
les signes |
E = ( 4 - 3y
) ( -y - 1 ) |
|
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Dans ce genre d'exercices,
le plus important est de trouver le facteur commun, il est en rouge
pour ces exemples.
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|
b) grace aux identités
remarquables
|
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Remarque :
lorsque l'on ne trouve pas de facteurs communs, c'est sans doute
qu'il faut utiliser les identités remarquables pour factoriser.
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Propriété : |
Pour factoriser une expression littérale,
on peut utiliser l'une des identités remarquables. |
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exemples :
pour factoriser sous la forme .... |
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( a + b )
|
( a - b )
|
( a + b ) ( a - b
)
|
A = x
+ 14x + 49 |
1) on ne repère
aucun facteur commun, il faudra donc utiliser une identité
remarquable
|
A = (x)
+ 2 x
x x
7 + (7) |
2) on décompose
pour faire apparaitre une identité remarquable
|
A = (
x + 7 ) |
3)
on conclut
|
|
B = 4x
- 20x + 25 |
1) on ne repère
aucun facteur commun, il faudra donc utiliser une identité
remarquable
|
B = (2x)
- 2 x
2x x
5 + (5) |
2) on décompose
pour faire apparaitre une identité remarquable
|
C = ( 2x - 5 ) |
3)
on conclut
|
|
C = 36x
- 64 |
1) on ne repère
aucun facteur commun, il faudra donc utiliser une identité
remarquable
|
C = (6x)
- (8) |
2) on décompose
pour faire apparaitre une identité remarquable
|
C = ( 6x - 8 ) ( 6x
+ 8 ) |
3)
on conclut
|
|
|
|
|
|
|
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Exemple : factoriser
l'expression suivante : D = ( 3x - 21 )
- ( 4x + 5 )
|
De tout les exemples, c'est
celui-là que les élèves apprécient en
générale le moins. Pourtant la seule difficulté
est de ne pas se tromper dans les signes.
|
|
D = ( 3x -
21 ) - (
4x + 5 ) |
1) on ne repère
aucun facteur commun, il faudra donc utiliser une identité
remarquable (la 3ème) |
D = [ ( 3x
- 21) - ( 4x + 5 ) ] [ ( 3x - 21 ) + ( 4x + 5 ) ] |
2) on applique
l'identité remarquable |
D = ( 3x -
21 - 4x - 5 ) ( 3x - 21 + 4x + 5) |
3) on effectue
les calculs à l'intérieur des parenthèses |
D = ( -x -
26 ) ( 7x - 16 ) |
4) on conclut |
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec le calcul littérale
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Le théorème
de Thalès
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I - Le théorème
de Thalès
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a) configuration de Thalès
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Jusqu'en troisième
le choix d'un théorème lorsqu'on est en exercice est
assez facile, en effet la plupart du temps, la figure "appelle"
le théorème adéquat, on parle de configuration,
voyons les configurations de Thalès :
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avec (MN) // (BC)
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on sait que : |
- B appartient à (AM)
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- C appartient à (AN) |
- (BC) parallèle à (MN) |
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alors : d'après
le théorème de Thalès on
a :

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La rédaction de ce
théorème étant très simple, il n'est
toléré aucune erreur dans les données et dans
le nom "Thalès".
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méthode
: pour calculer une longueur
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énoncé
: |
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On donne :
(BC) // (MN); AB = 7,8 cm ; AM = 3 cm |
MN = 7 cm
et AC = 13 cm. |
Calculer la
longueur BC. |
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Encore une question classique
du brevet...
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correction : |
on sait que : |
1) on cite
TOUTES les données NECESSAIRE à l'utilisation
du théorème. |
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- M appartient à
(AB) |
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- N appartient à
(AC) |
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- (MN) // (BC) |
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alors d'après
le théorème de Thalès on a : 
|
2) on cite le théorème
et on l'applique. |
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3) on remplace par les
valeurs. |
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4) on ne retient que ce
qui nous interesse, et on applique le produit en croix.(voir
méthode) |
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BC = =
18,2 cm |
5) on finit les calculs. |
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Rappel : les longueurs
n'ont rien à voir dans les hypothèses, elles permettent
certes de faire les calculs, mais elles ne servent à rien
pour justifier le théorème.
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II - La réciproque
du théorème de Thalès
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On sait que : |
- les point A, M ,B et A, N, C sont respectivement |
alignés dans le même ordre.
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- on a :  |
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alors d'après la réciproque du
théorème de Thalès |
les droites (BC) et (MN) sont parallèles.
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méthode
: pour démontrer que deux droites sont parallèles
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énoncé
: |
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On donne :
AB = 3,4 cm ; AC = 4,2 cm |
AM = 9,18
cm et AN = 11,34 cm. |
Démontrer
que (BC) et (MN) sont parallèles |
|
Toujours une question classique
du brevet...
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correction : |
on sait que : |
1) on cite
TOUTES les données NECESSAIRE à l'utilisation
du théorème. |
|
- les point A, M ,B et
A, N, C sont respectivement |
|
alignés dans le
même ordre. |
|
- On a : |
|
|
2) on fait les calculs
avant d'écrire l'égalité,
car dans certains exercices l'égalité n'est
pas vérifiée et donc les droites ne sont pas
parallèles. |
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Alors d'après
la réciproque du théorème de Thalès
:
|
3) on cite le théorème
correctement |
|
les droites (MN) et
(BC) sont parallèles.
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4) on conclut |
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec le théorème
de Thalès.
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Les racines carrées
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I - Racine carrée
d'un nombre POSITIF |
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Définition : |
Soit a un nombre POSITIF.
|
La racine carré de a est le seul nombre positif
dont le carré est égal à a. |
La racine carré de a est noté :  |
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Le mot positif est très
important. On verra pourquoi juste après.
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explication
: ca veut dire que le nombre "a"
peut s'obtenir en mettant un autre nombre au carré, et comme
un nombre au carré est toujours positif, voilà pourquoi
"a" doit absolument être positif, sinon on ne peut
pas trouver sa racine carrée.
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Exemple :
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La racine carrée
de 0 est 0 car 0
= 0 et 0 est positif. On note : =
0 |
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La racine carrée
de 1 est 1 car 1
= 1 et 1 est positif. |
|
La racine carrée
de 16 est 4 car 4
= 16 et 4 est positif. On la note :
= 4 |
|
La racine carrée
de 49 est 7 car 7
= 49 et 7 est positif. |
|
Ceci est connu depuis la
quatrième et le cours sur le théorème de Pythagore
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remarque : une racine carrée
n'est pas toujours un nombre exact, dans ce cas là on écrit
ce nombre grâce à la racine carrée
la racine carrée
de 33 est environ : 5,7445626...... donc la valeur exacte de la
racine carrée de 33 est : 
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Propriété : |
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Si a est un nombre positif alors on a : |
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( )
= a |
|
et |
= a |
. |
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Cette propriété
est très importante pour les exercices.
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Exemple : |
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( )
= 9 ; |
=
13 ; |
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( ) =
7 ; |
=
21. |
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Remarque : Si a est un nombre NEGATIF,
alors
n'existe pas et ( )
est différent de a.
= 5 et 5 est différent de -5.
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Methode :
Pour calculer sur des nombres écrits avec racines carrées |
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Développer
et réduire l'expression suivante : A = ( 5 + 2 )
(
- 4 ) |
A = ( 5 + 2 )
(
- 4 ) |
1) L'expression A est le
produit de deux facteurs.... |
A = 5 x
- 5 x
4 + 2 x
- 2 x
4 |
2) On développe en
utilisant la méthode de 4ème |
A = 5
- 20 + 2( ) -
8 |
3) On effectue les produits
(à cause des priorités opératoires) |
A = 5
- 20 + 2 x
7 - 8 |
4) on applique la propriété
sur les racines carrées |
A = 5 -
8
- 20 + 14 |
|
A = -3
- 6 |
5) on donne la valeur exacte
du résultat |
|
Les racines carrées
vont donc se comporter comme des lettres pour le développement
avec des simplifications pour les calculs.
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II - Règle
de calcul avec les racines carrées |
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Nous allons aborder dans
cette partie la manière de multiplier et de diviser deux
racines carrées, on verra aussi qu'il n'y a pas
de règles pour additionner ou soustraire deux racines
carrées......
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a) produit de deux racines
carrées
|
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Propriété : |
Le produit de deux racines carrées est égal
à la racine carrée du produit. |
c'est à dire : si a et b sont
deux nombres POSITIFS alors on a :
|
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Exemples : |
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Méthode
: Pour calculer une somme de nombres écrits avec des racines
carrées |
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Calculer l'expression
A = +
3
- 11 ,
exprimer le résultat sous la forme a
, où a est un nombre entier relatif et un nombre entier
le plus petit possible. |
A = +
3
- 11 |
1) on remarque
que 5 est le plus petit nombre et qu'on ne peut pas le décomposer,
donc le b ce sera sans doute 5, de là on voit que 45
= 9 x
5 et 20 = 4 x
5 |
A = +
3
- 11 |
2) on écrit toutes
les racines en fonction de 5 |
A = x
+ 3 x
x
- 11 |
3) on utilise la propriété
précédente |
A = 3
+ 6
- 11 |
4) on effectue les calculs |
A = -2 |
5) on conclut |
|
Dans ce genre d'exercice,
le jour du brevet le b est toujours donné : soit dans l'énoncé,
soit dans l'expression (avec un nombre que l'on ne peut décomposer)
|
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b) Quotient de racines carrées
|
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|
Propriété : |
Le quotient de deux racines carrées est égal
à la racine carrée du quotient. |
c'est à dire : si a et b sont
deux nombres POSITIFS alors on a :
|
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Exemple :  |
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec les racines carrées.
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Translations et vecteurs
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Remarque :
ce cours changera à la rentrée 2008
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Rappel |
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Toutes les transformations
utilisées aux collèges peuvent être envisagé
comme des déplacements de l'objet : |
|
- la symétrie
axiale est un retournement de la figure par rapport à
la droite. |
|
- la symétrie
centrale est un demi-tour de la figure autour du point. |
|
- la translation
est un glissement rectiligne de la figure. |
|
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|
Avec la figure ci-dessous,
en commençant par déplacer le bouton sous "1ère
transformation", |
puis en déplaçant
le vélo (avec le bouton "à déplacer"
au niveau de la roue arrière) trouvez de quelle transformation
il s'agit ; |
enfin en déplaçant
le deuxième bouton sous "1ère transformation",
trouvez les propriétés de a transformation |
recommencez avec les autres
transformations |
|
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I - Translation
et vecteur |
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Définition : |
|
Soient les points A, B, C et
leurs images respectives A', B', et C' par une translation
T . |
 |
Les couples de points (A ; A'),
(B ; B') et (C ; C') sont des représentants d'un
même objet appelé "vecteur" qui
caractérise la translation T
. |
En notant ce vecteur ,
on peut écrire : |
|
- un vecteur est déterminé
par : - sa direction (donnée par la droite portant
le vecteur)
|
- son sens (donné par la demi-droite)
|
|
- sa longueur (donnée par le
segment). |
|
|
- le vecteur nul,
noté ,
est tel que l'origine et l'extrémité du
vecteur sont confondues. |
|
|
En considérant un
vecteur comme étant le représentant d'un glissement,
la notion de direction, de sens et de longueur paraissent naturelles
et suffisent à définir ce glissement.
|
|
Exemple :
pour le vecteur : |
Si les notions de sens et
de longueur paraissent évidentes, celle de direction peut
paraitre plus compliquée, pour la comprendre il suffit de
considérer que le vecteur donne une "direction"
à suivre sur une carte....
|
|
- la direction du
vecteur
est celle de la droite (AB)  |
|
- le sens du vecteur
est celui de mla demi-droite [AB) |
|
- la longueur du vecteur
est celle du segment [AB] |
|
- on a
=  |
|
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|
II - égalité
de deux vecteurs |
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Définition : |
|
Dire que deux vecteurs et
sont
égaux signifie que : |
 |
- Les droites (AB) et (CD) sont
parallèles (ou confondues) |
- Les demi-droites [AB) et [CD)
ont le même sens. |
- Les segments [AB] et [CD]
ont la même longueur. |
|
|
Pour démontrer ce
résultat, il suffit de considérer les parallélogrammes
vus avec les translations...
|
|
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Propriété : |
|
- Si on a l'égalité
vectorielle =
, alors ABDC est un parallélogramme. |
 |
- Si ABDC est un parallélogramme,
alors on a les égalités vectorielles suivantes
: =
et =
. |
- Si on a l'égalité
vectorielle =
, alors les segments [AD] et [BC] ont le même milieu. |
- Si les segments [AD] et [BC]
ont le même milieu, alors on a les égalités
vectorielles suivantes : =
et =
. |
|
|
Les deux premières propriétés
sont extrémement utilisées le jour du brevet, elles
font intervenir le lien entre vecteur, translation et parallèlogramme.
De plus le rédaction se limite à
ce qui est écrit ici.
|
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III -
composée de deux translations et somme vectorielle |
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Remarque
: une composée de translations, c'est simplement faire
deux translations succéssivement... |
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Définition et propriété
: |
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|
- Soient deux translations de
vecteurs respectifs et
. |
Appliquer la composée
de la translation de vecteur suivie
de la translation de vecteur équivaut
à appliquer la translation de vecteur w tel que
= +
|
|
- Relation de Chasles :
+ =
 |
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|
La première partie
sert à tracer des constructions, la deuxième sert
à faire des calculs avec des vecteurs (surtout à partir
de la seconde)
|
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Méthode
: Pour construire un représentant de la somme de deux vecteurs |
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Ici on travaille sans quadrillage,
avec un quadrillage il suffit de compter les carreaux...
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IV - Composée
de deux symétrie centrales |
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Propriété : |
|
Appliquer la
composée de la symétrie de centre I |
 |
suivie de la symétrie
decentre J revient à appliquer la |
translation de vecteur 2 =
+
|
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|
La démonstration se fait très
facilement avec les théorèmes des milieux
Cette propriété s'utilise
telle quelle, c'est juste du cours à connaître par coeur.
|
|
Exemple :
Dans la figure ci-dessus, la figure
F a pour image la figure G par la symétrie de centre
I et la figure G a pour image la figure H par la symétrie
de centre J. |
La figure F a donc pour image la figure
H par la translation de vecteur
= 2  |
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec les vecteurs.
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Inéquations
et équations produit nul
|
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La leçon sur les équations
posent de nombreux problèmes à de nombreux élèves,
pour éviter le plus de problèmes, la méthode
que j'essaie de faire aplliquer à mes élèves
est la suivante :
Pour savoir quel terme déplacer
: "utilisez les priorités opératoires à
l'envers" c'est à dire repérez le calculs à
faire en dernier et c'est celui qu'il faudra déplacer en
premier.
Pour déplacer un terme, il suffit
"d'inverser l'opération", ainsi une addition
devient une soustraction, une multiplication devient une division,
ainsi de suite ...
Ces règles resteront les mêmes
pour les inéquations et les équations produit nul.
|
|
|
I - Résoudre
une équation à une inconnue |
|
|
Pour résoudre une équation du premier degré
à une inconnue, on regroupe les termes contenant l'inconnue
dans le membre de gauche et les autres nombres dans le membre
de droite. |
|
|
|
Exemple :
Résoudre
l'équation 3x + 7 = 5x + 9 |
|
3x + 7 = 5x + 9
|
1) on repère
le termes en x et les autres termes |
3x - 5x = 9 - 7
|
2) on regroupe
les termes en x et les autres termes, pour cela on déplace
les termes en inversant l'opération. |
-2x = 2
|
3) on fait les
calculs |
x = 
|
4) pour calculer
x, il faut déplacer x, attention l'opération qui
nous intéresse est -2 x
x ce qui devient donc une division... |
x = -1
|
5) on simplifie
l'écriture du résultat |
L'équation
a pour solution -1 |
6) on conclut |
|
Pensez que le terme que
l'on déplace arrive toujours après tout le reste....
|
|
|
|
|
II - Résoudre
un problème |
|
|
Pour résoudre
un problème à l'aide d'une mise en équation,
il faut respecter les étapes suivantes : |
1) Choix
de l'inconnue |
Il suffit
pour ça de lire la question, l'inconnue est ce
que l'on cherche. |
2) Mise
en équation |
Il faut
pour ça lire et traduire l'énoncé,
pour simplifier la tache vous pouvez considérer
que l'inconnue est un chiffre |
3) Résolution
de l'équation |
|
4) Interprétation
du résultat |
Posez
vous la question : est-ce que ce résultat veut
dire quelque chose ? |
5) Conclusion |
|
|
|
|
|
|
|
|
Exemple :
Oana a acheté
quatre BDs au même prix. Elle a payé avec deux
billets, l'un de cinq euros et l'autre de vingt euros. Le marchand
lui a rendu 1 euro. |
Quel est le
prix d'une BD ? |
|
Soit x le prix
d'une BD |
1) Choix de
l'inconnue |
le prix de 4
BDs est 4x
|
Elle paie 24 euros donc : 4x =
24 |
|
|
2) Mise en équation |
4x = 24
|
x = 
|
x = 6
|
|
3) Résolution
de l'équation |
Une BD peut couter 6 euros
donc mon calcul semble etre correct |
4) Interprétation
du résultat (à faire de tête) |
Oana a payé 6 € par BD.
|
5) Conclusion |
|
L'exemple choisi est volontairement
simple, ceci permet de bien assimiler la méthode, à
vous maintenant de l'appliquer en exercices. Cette méthode
fonctionne jusqu'après le BAC, donc autant insister tout
de suite sur son importance...
|
|
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|
|
III -
Equations produit nul |
|
|
Propriété : |
Si un produit de facteur est nul, alors l'un au moins
des facteurs est nul : |
Si A x
B = 0, alors A = 0 ou B = 0
|
|
|
|
|
Méthode
: Pour résoudre un équation une équation
produit nul
|
|
|
Résoudre
l'équation (2x + 6)(x + 2) = 0 |
|
(2x + 6)(x + 2) =
0
|
1) on repère
une équations produit nul avec A = 2x + 6 et B = x +
2 |
2x + 6 = 0
|
2x = -6
|
x = -3
|
|
|
2) on résout
les deux équations |
Les solutions
de l'équations sont -3 et -2 |
3) on conclut
en donnant les deux solutions |
|
Une fois la méthode
comprise, les résolutions sont généralement
très simples.
|
|
|
|
|
IV - équation
x = a |
|
|
A
partir de ce paragraphe, on parlera de nombre strictement positif
(x > 0) ou de nombre positif (x
0), la différence se situe au niveau du zéro, en effet
un nombre strictement positif ne peut pas être nul, alors qu'un
nombre positif peut être nul. |
|
|
Propriété : |
Si a est un nombre positif
|
Alors l'équation x 
= a admet deux solutions : - 
et 
|
|
|
Les explications ont déjà
été données dans le cours sur les racines carrées,
il suffit de connaitre ce résulat par coeur.
|
|
Rappel : Si a est un nombre
strictement négatif, la racine carrée de a n'existe
pas donc l'équation n'a pas de solution |
|
|
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|
|
Exemple :
|
|
|
|
|
|
V - inégalités
et opérations |
|
|
Rappel :
- on peut additionner ou soustraire
un même nombre aux deux membres d'une inégalité
sans changer le sens de cette inégalité : |
|
|
|
Propriété : |
a, b et c sont trois nombres relatifs. |
- Si a est stritement positif, les nombres a x
b et a x
c sont rangés dans le même ordre que
les nombres b et c :
|
si a
> 0 et b <
c, alors a x
b <
a x
c
|
- Si a est strictement négatif, les
nombres a x
b et a x
c sont rangés dans l'ordre inverse des nombres
b et c :
|
si a < 0
et b <
c, alors a x
b >
a x
c
|
|
|
S'il vous plait, soyez attentif
à ce que vous faites, lorsque vous aurez à résoudre
des inéquations : si vous ne faites pas attention
aux signes lors des multiplications et des divisions vous vous
planterez tout le temps.
|
|
|
|
|
Méthode
: pour résoudre une inéquation |
|
|
Résoudre
l'inéquation -3x + 11 < 5 |
|
-3x + 11 < 5
|
1) on repère
le termes en x et les autres termes |
-3x < 5 - 11
|
2) on regroupe
les termes en x et les autres termes, pour cela on déplace
les termes en inversant l'opération. |
-3x < -6
|
3) on fait les
calculs |
|
x >
 |
4) pour avoir
x, on doit diviser par -3, donc il faut CHANGER le sens de l'inégalité |
x > 2
|
|
Les solutions
sont les nombres qui sont strictement supérieurs à
2 |
5)
on conclut en faisant un dessin explicatif. |
 |
|
Résoudre une inéquation
se fait donc de la même manière que résoudre
une équation, mais avec la contrainte supplémentaire
de faire attention aux signes lors des multiplications et divisions.
|
|
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|
Pour savoir comment
faire ce dessin, il suffit de placer le 0 et la valeur trouvée,
puis de tracer dans le bon sens.
Pour placer les crochets, il faut savoir si on prend (ou non) la valeur
limite, ici x > 2 donc 2 n'est pas accepté.
Si on avait eu x
2, alors le crochet aurait été dans le même sens
que la flèche.
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec les inéquations.
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Angles, rotations
et polygônes réguliers
|
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I - Angle
inscrit et angle au centre |
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Définition : |
|
Dans un cercle : |
 |
- un angle intercepte un arc
de cercle
si ses côtés sont sécants avec le
cercle aux points A et B. |
- un angle est inscrit si son
sommet est un point du cercle et si ses côtés
sont sécants avec le cercle. |
- un angle est au centre si son sommet est
le centre du cercle. |
|
|
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|
|
|
Propriété : |
- dans un cercle, si un angle au centre
et un angle inscrit interceptent un même arc,
alors l'angle au centre mesure le double de l'angle inscrit. |
- dans un cercle, si deux angles inscrit
interceptent le même arc
alors ils ont la même mesure. |
|
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|
Exemple :
Dans le cercle
C |
 |
- l'angle au
centre
et l'angle
interceptent le même arc ,
donc on a :
= 2 x
; |
- Les angles
inscrits et
interceptent le même arc ,
donc on a :
=
. |
|
Cet exemple
est juste là pour illustrer
la propriété, la rédaction demandée
au brevet est donnée dans l'exemple suivant ...
|
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Methode
: Pour déterminer un angle
|
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Le point O est lecentre
du cercle C.
Sachant que
= 12°, calculer la mesure de l'angle  |
|
On sait que
: dans le cercle C,
l'angle inscrit
et l'angle au centre
interceptent le même arc  |
1) on repère
les angles |
or : dans un
cercle, si un angle au centre et un angle inscrit interceptent
un même arc,
alors l'angle au centre mesure le double de l'angle inscrit |
2) on écrit
la propriété utilisée |
donc : on a
= 2 x
= 2 x
12 = 24° |
3) on fait les
calculs |
l'angle
= 24° |
4) on conclut |
|
Cet exercice fait partie
des classiques du brevet, pourtant peu d'élèves arrivent
à le réaliser pour la simple raison qu'isl ne "voient"
pas le lien entre le dessin et la propriété, donc
concentrez-vous sur la figure ...
|
|
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|
|
II - Rotation |
|
|
Soient deux
figures F et G
superposables et un point |
 |
O. on dit que
la figure F a pour
image la figure G par |
une rotation
de centre O si on peut passer de la figure |
F
a la figure G en tournant
autour du point O. |
Le sens d'une
rotation est : |
- direct ( ou
trigonométrique) si il est contraire à celui de
la marche des aiguilles d'une montre |
- indirect si
il suit celui de la marche des aiguilles d'une montre |
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Autant
vous habituer tout de suite au sens dit trigonométrique, car
il devient la norme dès le lycée ... |
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Exemple : |
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Dans la figure ci-dessus, la figure G
est l'image de la figure F
par la rotation de centre O, d'angle a
= 22° dans le sens trigonométrique.
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Définition : |
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Soit un point O et un angle
a. |
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L'image d'un point M par la
rotation de centre O, d'angle a |
dans le sens direct est le point
M' tel que : |
- OM = OM' |
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- MOM' |
= a |
- on passe du point M au point M' en tournant
autour du point O dans le sens trigonométrique. |
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Propriétés : |
- Le centre de la rotation est invariant
: il est sa propre image. |
- Conservation de l'alignement : l'image
d'une droite est une droite. |
- Conservation des longueurs : l'image d'un
segment est un segment de même longueur. |
- Conservation des angles : l'image d'un
angle est un angle de même mesure. |
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- L'image d'un cercle est un cercle de même
rayon. |
- Une figure et son image par une rotation
ont le même périmètre et la même
aire. |
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La plupart des exercices
de brevet sur les rotations sont des exercices de tracé à
l'aide de quadrillage, ces propriétés sont nettement
plus utilisées à partir du lycée ....
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III -
polygônes réguliers |
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Définition : |
On dit qu'un polygône est régulier lorsque
les longueurs de ses côtés sont égales
et que
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les mesures de sesangles sont égales. |
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Exemples : |
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Propriétés d'un polygone
régulier : |
- Si un polygone est régulier, alors
il est inscriptible dans un cercle. Le centre du cercle
circonscrit à un |
polygone régulier est appelé
le centre du polygone |
- Si un polygone régulier de centre
O a un nombre n de côtés, alors le polygone
est invariant par une |
rotation de centre O et d'angle . |
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Propriété pour identifier
un polygone régulier : |
Si un polygone est inscriptible dans un
cercle et si les longueurs de ses côtés sont
égales, |
Alors ce polygone est régulier. |
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Au brevet il est régulièrement
demandé de tracé un polygone régulier, la seconde
propriété permet de justifier cette construction.
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Méthode
: pour construire un régulier |
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Construire un
octogone régulier connaissant son centre O et son sommet
A. |
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1) Tracer le cercle
C de centre O et
de rayon OA.Placer un point B sur C tel que :
|
= =
45° . |
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2) Placer les points
C, D, E, F, G et H du cercle C
tels que :
AB = BC = CD = ... = GH.
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3) Tracer les cordes
[AB], [BC], ..., [HA] : on obtient l'octogone cherché
et son cercle circonscrit.
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec les angles.
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Fonctions linéaires
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Ce chapitre provoque
chaque année des cauchemards chez une bonne partie des élèves,
malheureusement ces difficultés ne viennent que d'un seul facteur
: ils considèrent qu'en math il n'y a pas de cours à
apprendre : c'est faux et ce chapitre en est la preuve, il n'a rien
de compliqué si on apprend le vocabulaire, donc ..... |
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I - fonctions linéaires |
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Préambule
: Lorsque l'on demande à un élève de tracer
l'image d'un point par une symétrie axiale, dès la classe
de sixième, il sait quoi faire. En troisième, on élargit
cette notion de transformation en l'appliquant à des nombres,
on ne parlera alors plus de transformation mais de fonction.
La plupart des élèves ont déjà travaillé
avec des fonctions mais sans le savoir : les exercices qui commencent
par prenez un nombre, ajouter lui 2, puis multipliez le résultat
par 3 sont en fait des exercices sur les fonctions : dans cette exemple,
la fonction est : ajoutez 2 et multipliez par 3, on verra comment
écrire cette fonction dans la suite du cours.
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Définition : |
Soit a un nombre fixé. On appelle
fonction linéaire de coefficient a le processus
opératoire qui au nombre x |
associe le produit ax. |
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ces trois définitions,
forment l'essentiel du cours, le reste n'est qu'une application.
les exercices seront de trois
types :
- soit trouver f(x) (avec x connu)
- soit trouver x (avec f(x) connu)
- soit trouver a (avec x et f(x) connu)
dans ces trois cas, il suffira
d'écrire que
f(x) = ax
et de remplacer par les valeurs connues.
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Donc une fonction linéaire
de coefficient a, c'est juste : prenez un nombre (noté x) et
multipliez le par a, on obtient ax.
Ce qu'il faut retenir, c'est que si vous connaissez a, vous connaissez
la fonction linéaire. |
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Notation : |
Une fonction linéaire de coefficient
a nommée f se note f : x
ax (on lit : la fonction f qui a x associe ax) |
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Exemple : La fonction linéaire
f de coefficient 2 se note f : x
2x. |
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Définition : |
Le nombre f (x) (se lit "f de x")
est appelé l'image de x par la fonction f. |
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Tous les termes de la dernière
définition sont importants, il faut absolument comprendre que
la fonction f transforme le nombre en un autre nombre, donc
f (x) est un nombre, c'est le résultat de la
transformation de x par la fonction f. |
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Méthode
: pour déterminer l'image d'un nombre par une fonction
donnée |
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Déterminer
l'image de -7 par la fonction g : x
-3x |
g (x) = -3x |
1) on écrit
l'image de x par g |
g (-7) = -3
x
(-7) |
2) on remplace
x par -7 |
g (-7) = 21 |
3) on effectue
le calcul et on conclut |
l'image de -7
par la fonction g est 21 |
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La phase 1) est la plus
importante, c'est le point de départ de tout exercice sur
les fonctions
|
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Méthode
: pour déterminer un nombre a partir de son image par une
fonction |
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Déterminer
le nombre qui a pour image 6 par la fonction h : x
2x |
h (x) = 2x |
1) on écrit
l'image de x par h |
h (x) = 6 |
2) on remplace
h (x) par 6 |
2x = 6 |
3) on effectue
le calcul et on conclut |
x
= 3, le nombre qui a pour image 6 par la fonction h est 3 |
|
Pour cette exercice il faut
faire attention à la formulation, pour ne pas confondre avec
le 1er exercice.
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Méthode :
pour déterminer une fonction linéaire à partir
de l'image d'un nombre |
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Déterminer
la fonction linéaire g qui au nombre 5 associe le nombre
-1,5.
Préciser son coefficient. |
g (x) = ax |
1) on écrit
l'image de x par g |
g (5) = -1,5 |
2) on écrit
l'image de 5 par sa vraie valeur |
g (5) = a x
5 |
3) on remplace
x par 5 |
a x
5 = -1,5 |
4) on résout
l'équation d'inconnue a. |
a = -0,3 |
|
La fonction
linéaire g : x
-0,3x
son coéfficient est -0,3
|
5) on conclut |
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Déterminer un fonction
linéaire, c'est juste trouver son coefficient a.
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II - Application |
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a) proportionnalité
et fonction linéaire
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Propriété : |
Une situation de proportionnalité peut s'écrire
comme une fonction linéaire dont le coefficient
|
est le coefficient de proportionnalité.
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Exemple :
Tableau de proportionnalité
: |
Fonction linéaire
associée : |
0
|
1
|
2
|
4
|
 |
0
|
3,5
|
7
|
14
|
|
f : x
3,5x |
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b) pourcentages et fonctions
linéaires
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Pour prendre t % d'une quantité, on peut utiliser la
fonction linéaire x
x.
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Exemple : |
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|
Pour prendre 15% de 340, on cherche
l'image de 340 par la fonction linéaire f : x
x
c'est à dire : f (340) = x
340 = 51. Donc 15 % de 340 est 51
|
Cet exercice et ceux qui
suivent sont totalement inutiles, mais ils sont demandés
au brevet donc...
|
|
|
|
Pour appliquer une diminution de t % à une quantité
x, on peut utiliser la fonction linéaire : x
x . |
|
|
Exemple : |
|
Pour effectuer une diminution
de 20 % sur 340, on cherche l'image de 340 par la fonction linéaire
g : x
x, c'est à dire g : x
x
g (340) = x
340 = 272 ; donc 340 diminué de 20 % est égal
à 272. |
|
|
|
|
Pour appliquer une augmentation de t % à
une quantité x, on peut utiliser la fonction linéaire
: x
x |
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III -
Représentation graphique d'une fonction linéaire |
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|
Après avoir étudié
une fonction linéaire, on cherche à visualiser plus
facilement comment cette fonction transforme les nombres.
Pour cela, on va considérer le tableau qui aurait des valeurs
quelconque de x en 1ère ligne et les valeurs associés
f(x) en 2nde ligne.
Le cours de quatrième nous dit que si on trace le graphique
associé à ces valeurs on obtient une droite, voyons
ce que l'on peut en dire :
|
|
|
Propriété et définition
:
1° Dans un repère du plan, la représentation
graphique d'une fonction linéaire de coefficient a est
la droite qui passe par l'origine du repère et par le
point de coordonnées (1 ; a).
2° On dit que cette droite a pour équation y = ax.
3° Le nombre a est appelé le coefficient directeur
de cette droite. |
|
|
|
Chaque partie est importante,
en effet :
- la 1ère vous permettra
de tracer très facilement n'importe quelle fonction (vu
que l'on vous donne les coordonées de deux points pour
tracer une droite) |
- la 2nde est la plus importante
pour les classes supérieures, en effet elle permet de faire
beaucoup de calculs, et c'est elle qui montre si vous avez compris
la notion de représentation graphique. |
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|
|
|
Méthode
: pour représenter graphiquement une fonction linéaire
|
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|
Dans un repère
du plan d'origine O et d'unité de longueur 1 cm sur les
deux axes, représenter graphiquement la fonction linéaire
f : x - 2x |
 |
1) La représentation
graphique de le fonction linéaire |
f
: x - 2x est
la droite (d) d'équation y = - 2x |
2) On place
le point A dont les coordonnées sont A ( 1 ; -2 ) |
|
3) 0n trace
la droite passant par les points O et A. |
|
|
|
Le but de ce genre d'exercice
va être de tracer plusieurs fonctions sur un même graphique
pour pouvoir les comparer, il est donc important de bien noter l'équation
de la fonction comme il est fait sur le dessin.
Il est parfois plus pratique de prendre un point A qui n'a pas pour
abcsisse 1.
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|
   |
|
Tout point de coordonnées
( x ; f(x) ) est sur la droite (d) |
 |
  |
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|
Il est essentiel de comprendre
que la droite que l'on a tracé représente le lien
qu'il y a entre les nombres de départs x et leur image f(x),
d'ailleurs ont obtient l'un ou l'autre en traçant les pointillés
que vous avez pour le point A.
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec les fonctions linéaires.
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Géométrie
analytique
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Depuis l'entrée au
collège, on voit que géométrie et numérique
sont étroitement liés dans de nombreux théorèmes,
on va généraliser ce processus dans la géométrie
analytique.
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I - Repère
du plan et coordonnées d'un vecteur |
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|
a) coordonnées d'un
vecteur
|
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|
Définiton : |
|
Soient deux points A( ;
)
et B ( ;
)
d'u n plan muni |
 |
d'un repère ( O ; I ;
J ). |
Le vecteur
a pour coordonnées ( -
;
- )
|
et on écrit : (
-
;
- )
|
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|
Un vecteur définit
une translation (qui est un glissement), les coordonnées
d'un vecteur explicite ce glissement : 2 carreaux vers la droite
et 1 carreau vers le haut.
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Exemple : |
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Dans la figure ci-dessus on a
: A ( 1,5 ; 0,5 ) et B ( 3,5 ; 2 ) |
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|
donc :
= ( 3,5 - 1,5 ; 2 - 0,5 ) |
|
|
= (2 ; 1,5 )
|
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|
b) égalité
entre deux vecteurs
|
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Propriété : |
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Soient deux vecteurs u ( x ;
y ) et v ( x' ; y' ) dans un |
|
plan muni d'un repère
( O ; I ; J ). |
- si
= ,
alors on a x = x' et y = y' |
- si x = x' et y = y', alors on a
=  |
|
|
Il y aura trois formules
dans ce chapitre, pour répondre aux questions le jour du
brevet, il suffit de connaitre ces formules par coeur ...
|
|
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Exemple : |
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Dans le figure ci-dessus, on a
( -2 ; 3 ) et
( -2 ; 3 ), donc les vecteurs
et
sont égaux. |
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c) coordonnées du
milieu d'un segment
|
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Propriété : |
|
Soient deux
points A (
; )
et B ( ;
)
d'un plan |
 |
muni d'un repère (O ,
I , J ). |
Le milieu M du segment [AB]
a pour coordonnées : |
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II - Longueur
dans un plan muni d'un repère orthonormé |
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Définition :
Un repère ( O , I , J ) d'un plan est orthonormé
lorsque :
- L'axe des abscisses (OI) et l'axe des ordonnées (OJ)
sont perpendiculaires
- Les unités de mesure sur les deux axes sont égales
à 1. |
|
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|
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|
|
Exemple : |
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|
Dans la figure ci contre
: |
 |
- (OI) et (OJ) sont perpendiculaires |
- les unités des
deux axes sont égales à 1 |
- le repère (O, I
, J ) est orthonormé |
|
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|
|
Cette formule ne fonctionne
QUE dans un repère orthonormé, alors attention aux
pièges...
|
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|
Methode
: pour déterminer
une longueur |
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|
Dans
la figure ci-contre, le repère ( O , I , J ) est |
 |
orthonormé
et OI = OJ = 1 cm. |
Calculer
la longueur exacte du segment [AB] |
et en donner
la valeur arrondie au mm près. |
|
|
On sait que
: A (3 ; 2) et B (8 ; 5) et que le repère
( O , I , J ) est orthonormé.
|
1) on repère
les coordonnées des points |
donc : AB = 
|
2) on applique
la formule et on calcul |
AB = 
|
AB = 5,8 cm
|
3) on conclut |
|
Renoter la formule est tres
important ici, le jour du brevet, il ya plus de points pour la formule
que pour le résultat .
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec la géométrie
analytique.
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Fonctions affines
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Après avoir vu
les fonctions linéaires, on va maintenant voir les fonctions
affines, toutefois les principes généraux restent
les mêmes....
|
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I
- fonctions affines |
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Définitions : |
- Soient a et b deux nombres fixés.
On appelle fonction affine tout processus opératoire
qui au nombre |
x associe le nombre ax + b : |
 |
Une fonction affine nommée f se note :
|
f : x 
ax + b ( on lit : " la fonction f qui a x associe
ax + b " )
|
- le nombre f (x) est appelé "
l'image de x par la fonction f " et on a f (x) =
ax + b |
|
|
Comme dit juste au-dessus,
les principes restent les mêmes, on a juste rajouté
une opération au processus.
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|
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Exemple : |
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La fonction affine
f qui à x associe le nombre -3x + 4 se note : f : x
-3x + 4 |
|
|
l'image de -1 par
la fonction f est f (-1) = -3 x
(-1) + 4 = 3 + 4 = 7 |
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|
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|
Remarques : |
|
|
- lorsque b = 0, f
(x) = ax, une fonction linéaire de coefficient a |
|
|
- lorsque a = 0, f
(x) = b, on dit que f est une fonction constante |
|
|
|
|
|
Propriété de la proportionnalité
des accroissements |
Soient a et b deux nombres fixés,
et g une fonction affine telle que g (x) = ax + b. |
La différence des images de g est
proportionnelle à la différence des nombres
associés. |
Pour u et v, deux nombres différents,
on a l'égalité :  |
|
|
Encore une formule à
connaître par coeur...
|
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|
Méthode
: pour déterminer une fonction affine |
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|
Il faut bien faire attention à l'ordre
dans laquelle on écrit l'égalité, sinon on
risque de faire des erreurs de signe...
Ensuite le principe reste le même
que pour les fonctions linéaires : on utilise les données
de l'énoncé
|
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|
II - représentation
graphique d'une fonction affine |
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|
Définitions et propriété
: |
Dans un repère du plan, la représentation
graphique d'une fonction affine est le droite |
d'équation y = ax + b. |
Le nombre a s'appelle le coefficient directeur
de la droite et le nombre b s'appelle |
l'ordonnée à l'origine. |
|
|
La représentation
d'une fonction affine est donc une droite QUELCONQUE qui ne passe
pas forcément par l'origine.
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Exemple : |
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La représentation graphique
de la fonction affine f : x
2x + 1 est la droite d'équation y = 2x + 1 |
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|
Son coefficient directeur est
2 et son ordonnée à l'origine est 1 |
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|
Propriété : |
La droite représentant graphiquement le fonction
affine f passe par les points de coordonnées (
x ; f (x) ) |
|
La droite d'équation y = ax + b passe par le
point B ( 0 ; b ) |
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Méthode :
pour tracer une droite d'équation ax + b |
|
|
Dans un repère
du plan d'origine O, tracer la droite (d) d'équation
y = 2 x + 1 |
 |
1) pour x =
0 on a y = 1; donc la droite (d) passe par le point A (0 ; 1) |
2) on calcule
les coordonnées d'un autre point B en choisissant une
valeur astucieuse de x, ici x = 1
donc y = 2 x
1 + 1 = 3 |
et B ( 1 ; 3
) |
3) on trace
la droite (d) passant par les deux points |
|
La méthode reste
donc la même que pour les fonctions linéaires : on
trace la fonction en définissant des points de passage....
|
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec les fonction affines.
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Géométrie
dans l'espace
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La géométrie
dans l'espace au collège a pour but de vous faire découvrir
les problèmes liés à la perspective à
travers l'étude de différentes figures, en classe
de troisième on développe les notions de parallélisme
et d'intersection dans l'espace, toutefois aucun théorème
de géométrie dans l'espace n'est demandé au
brevet, et donc le plus important reste de développer votre
"vision" de l'espace...
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I - Plan
et droite de l'espace |
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Définitions : |
- Un plan est une surface plate illimitée
telle que toute droite passant par deux points du plan
est contenue |
toute entière dans le plan. |
- Si deux plans n'ont pas de point d'intersection
(ou sont confondus), on dit qu'ils sont parallèles. |
- Si une droite et un plan n'ont pas de
point d'intersection ( ou si la droite est incluse dans
le plan), on dit |
que la droite et le plan sont parallèles. |
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Exemple : |
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ABCDEFGH est
un pavé droit. |
 |
Le plan F
contient la face supérieure ABCD |
et le plan P
contient la face inférieure EFGH. |
Les plans F
et P sont parallèles. |
La droite (AC)
est incluse dans le plan F
et |
elle est parallèle
au plan P. |
|
Refaire ces figures est
le meilleur entrainement pour acquérir une meilleure vision
de l'espace, pensez dans un premier temps à utiliser les
carreaux
|
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|
Propriété : |
- Si un plan et une droite sont sécants,
alors leur intersection est un point. |
- Si deux plans sont sécants, alors
leur intersection est une droite. |
- Soient deux droites (a) et (b) d'un plan
P, et sécantes
au point O. |
Si une droite (d) est perpendiculaire en
O avec la droite (a) et la droite (b), alors la droite
(d) est |
perpendiculaire à toute droite du
plan P et passant
par le point O. |
On dit que la droite (d) est orthogonale
à toute droite incluse dans le plan P. |
On dit aussi que la droite (d) est perpendiculaire
au plan P. |
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Exemple : |
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 |
La droite (d) est
perpendiculaire en O aux
|
La droite (s) est
l'intersection des plans A
et B.
|
droites (a) et (b)
du plan P : elle
est
|
Les points I et J
sont les intersections de la
|
perpendiculaire au
plan P.
|
droite (d) avec les
plans A et B.
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|
II - Section
par un plan |
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|
Propriété : |
La section d'un pavé droit
par un plan |
parallèle à une face
est un rectangle. |
|
|
Propriété : |
La section d'un pavé droit
par un plan |
parallèle à une arête
est un rectangle. |
|
|
Exemple : |
|
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 |
Le plan P
est parallèle à la face EFGH du pavé
|
ABCDEFGH est un pavé
droit et le plan P
est
|
droit ABCDEFGH : la
section IJKL est un
|
parallèle à
la droite (EH) : la section RSTU est
|
rectangle de même
dimensions que le
|
un rectangle et RU
= EH.
|
rectangle EFGH.
|
|
|
|
Propriété : |
La section d'un cylindre de révolution |
par un plan perpendiculaire à
l'axe est |
un cercle |
|
|
Propriété : |
La section d'un cylindre de révolution |
par un plan parallèle à
l'axe est |
un rectangle |
|
|
Exemple : |
|
 |
 |
Le plan P
est parallèle à la base du cylindre
|
Le plan P
est parallèle à l'axe (OO') du
|
droit de rayon r :
la section est le cercle de
|
cylindre droit : la
section est un rectangle
|
centre I sur l'axe
(OO') et de rayon r.
|
ABCD et BC = OO'
|
|
Toutes ces propriétés se
démontrent facilement avec les définitions données
précédemment.
Elles sont assez évidentes à
retenir, elles servent surtout à justifier des calculs
de volume.
|
|
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|
Propriété : |
Si deux plans sont parallèles
et s'ils sont coupés par un |
même troisième plan alors
leurs intersections sont deux |
droites parallèles. |
|
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|
Exemple : |
Le plan P
est sécant aux plans parallèles F
et G respectivement
en |
(d) et (d')
: les droites (d) et (d') sont parallèles. |
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III -
Section d'une pyramide ou d'un cône |
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|
a) agrandissement et réduction
:
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Propriété : |
Si on applique un agrandissement
ou une réduction à l'échelle k ,alors
: |
- La longueur d'un segment |
- l'aire d'une surface est |
- le volume d'un solide est |
est multipliée par k ; |
multipliée par k
; |
multiplié par k . |
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Voila la partie nécessaire le jour
du brevet...
Ce genre d'exercice se décompose souvent en trois étapes
:
- calculer un volume
- déterminer un coefficient de réduction
- calculer un nouveau volume
Pour la dernière partie, il suffit de prendre le premier
volume et de le multiplier par le coefficient au cube.
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Exemple : |
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b) section d'une pyramide
ou d'un cône :
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Voilà le genre de
figures que l'on trouve le jour du brevet souvent "habillé"
de situation réelle, le principe est toutefois toujours le
même, il suffit de connaître ses formules de volume
et d'appliquer le principe suivant, puis de finir les calculs...
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IV -
Sphère et boule |
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Définitions : |
- La sphère de centre O et de rayon
r est l'ensemble des points M tel que OM = r. |
- La boule de centre O et de rayon r est
l'ensemble des points M tel que OM < r |
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C'est à dire que
la sphère est vide et que la boule est pleine...
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Exemple : |
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Dans la figure
ci-contre : |
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- Le point T
est le centre de la sphère et le centre du cercle C ; |
- Les segments
[AB], [NS] et [OE] sont des diamètres de la sphère
; |
- Les segments
[AB] et [OE] sont des diamètres du cercle C ; |
- Le point I
du rayon [TC] appartient à la boule de centre T ; |
- L'extrémité
C du rayon [TC] appartient à la boule et à la
sphère de centre T . |
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Propriétés : |
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- La surface A
d'une sphère de rayon r |
- Le volume V
d'une boule de rayon r |
est donnée par la formule : |
est donné par la formule : |
A
=  |
V
=  |
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Encore deux formules à
connaître par coeur ...
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Propriétés
: |
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- La section d'une sphère
par un plan est un cercle ; |
- La section d'une
boule par un plan est un disque . |
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec la géométrie
dans l'espace.
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Systèmes d'équations
à deux inconnues
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Résoudre une équation
sert d'abord à résoudre un problème. Les problèmes
au fil de l'histoire s'étant complexifiés, il a fallu
trouver de nouvelles méthodes pour répondre aux interrogations
(venent souvent de nos amis physiciens....)
Donc après avoir vu les équations du premier degrès
à une inconnue, nous allons voir les systèmes de deux
équations à deux inconnues.
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I - Systèmes
d'équations |
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Définition : |
- On appelle système de deux équations
à deux inconnues " un ensemble " formé
par deux équations |
de la forme ax + by = c, où a, b
et c sont des nombres fixés. |
- Résoudre un système, c'est
déterminer les couples (x ; y) qui vérifient
en même temps les deux égalité. |
Un tel couple est appelé la solution
du système. |
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On parle d'un couple de
solutions, car il faut trouver x et y.
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Exemple : |
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- Le système
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2x + 3y = 1 |
est un système
de deux équations à deux inconnues. |
4x - y = -5 |
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Pour vérifier qu'un
couple est solution, il faut vérifier les deux équations.
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- Le couple
(-1 ; 1) est la solution du système |
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2x + 3y = 1 |
4x - y = -5 |
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En effet : 2 x
(-1) + 3 x
1 = -2 + 3 = 1 et 4 x
(-1) - 1 = -4 - 1 = -5. |
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Pour résoudre ces
systèmes, on va maintenant voir deux méthodes, elles
fonctionnent toutes les deux, la première va s'appliquer
à des systèmes plus simples, tandis que la seconde
permet d'appréhender ce qui va venir les années suivantes
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Méthode
: résolution d'un système
d'équation par substitution |
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Résoudre
le système de deux équations à deux inconnues
suivant : |
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2x
+ y = 7 |
1 |
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-3x
+ 2y = 7 |
2 |
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1) on repère
l'inconnue dont le coefficient est 1 (c'est à dire la
lettre qui n'a pas de chiffre) et on l'isole |
Dans l'équation
1 on a :
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y = 7 - 2x |
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2) on remplace
cette inconnue dans la seconde équation, dans l'aquelle
il ne reste plus alors qu'une inconnue, il ne reste plus alors
qu'a la résoudre... |
Dans l'équation
2, on a alors :
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-3x + 2 (7
- 2x) = 7 |
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- 3x + 14 -
4x = 7 |
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-7x + 14 = 7
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-7x = 7 - 14
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-7x = -7
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x = 1
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3)
on remplace l'inconnue déterminer dans la première
équation pour déterminer l'inconnue restante |
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y = 7 - 2x |
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y = 7 - 2 x
1 |
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y = 5 |
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4)
on conclut sans se tromper de sens : d'abord x puis y |
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le
couple (1 ; 5) est solution du système d'équation |
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Il est important de numéroter vos
équations de départ pour, déjà vous
permettre de vous repérer, et surtout pour permettre au
correcteur de suivre votre cheminement.
Cette méthode ne sera simple
que lorsqu'un des coefficients sera égale à 1, donc
les autres cas il vous faudra soit maitriser parfaitement le calcul
des fractions, soit choisir la seconde méthode...
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Méthode
: résolution d'un système par l'algorithme de Gauss |
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Résoudre
le système de deux équations à deux inconnues
suivant : |
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3x
+ 4y = 14 |
1 |
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-2x
+ 3y = 19 |
2 |
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1) le but est
que dans les deux équations, une inconnue ait le même
coefficient, pour cela, on peut multiplier toute l'équation
par un nombre : |
1
x
2 |
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6x + 8y = 28 |
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2
x
3 |
-6x + 9y = 57 |
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2)
on ajoute (ou on soustrait) les deux équationset
on obtient une équation à 1 inconnue que l'on
sait résoudre |
0x + 17y = 85 |
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3)
on résoud la nouvelle équation puis on remplace
dans l'une des deux premières |
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17y = 85 |
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3x + 4 x
5 = 14 |
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y = 5 |
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3x = 14 - 20 |
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x = -2 |
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4) on conclut
: le couple (-2 ; 5) est solution
de cette équation |
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II - Résolution
graphique |
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Pour résoudre un
système de deux équations à deux inconnues,
on peut utiliser un graphique.
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Exemple : |
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Résoudre graphiquement
le système :
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- x + y = -1 |
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2x + y = 5 |
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1) on exprime
y en fonction de x dans les deux équations : |
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-x + y = -1 |
; d'où
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y = x - 1 |
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2x + y = 5 |
; d'où
|
y = -2x + 5 |
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2) dans un repère
du plan, on trace les droites : |
(d1) d'équation
: y = x - 1
|
(d2) d'équation
: y = -2x + 5
|
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3) on recherche
les coordonnées du point M, point d'intersection des
droites (d1) et (d2).
On lit sur le graphique : M(2 ; 1) |
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4) on conclut
: le couple (2 ; 1) est le couple
solution de ce système |
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Ce genre de question se
trouve souvent en dernière partie du problème du brevet..
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III -
mise en système d'équation d'un problème |
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Pour résoudre un
problème, on peut être amené à former
un système de deux équations à deux inconnues
et à le résoudre, Le principe n'est pas différent
de la mise en équation d'un problème à 1
inconnue....
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Exemple : |
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Lors de l'achat
de ses fournitures, Maxime a acheté un classeur et deux
paquets de feuilles. Il a payé 5 |
euros. Dans
le même magasin, Julia a acheté deux classeurs
et trois paquets de feuilles. |
Elle a payé
8,50 euros. |
Déterminer
le prix d'un classeur et le prox d'un paquet de feuilles. |
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Soit x le prix
du classeur et y le prix d'un paquet de feuilles. |
1) Choix des
inconnues ( il suffit de lire la question) |
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2) Mise en équations
: |
|
1 classeur et
2 paquets pour 5 euros : |
x + 2y = 5 |
2 classeurs
et 3 paquets pour 8,50 euros : |
2x + 3y = 8,5 |
|
|
3) Résolution
du système : |
|
|
x + 2y = 5 |
1 |
2x + 3y = 8,50 |
2 |
L'équation
1 donne : x = 5 - 2y |
|
Dans l'équation
2, ça donne : 2 ( 5 - 2y
) + 3y = 8,50 |
10 - 4y + 3y = 8,50
|
-y = -1,50
|
y = 1,50
|
on a alors x = 5 -
2y
|
|
x = 5 - 2 x
1,50
|
|
x = 2
|
|
Le couple (2
; 1,50) est solution de ce système. |
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4) On conclut
: |
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Le prix d'un
classeur est de 2 euros et le prix d'un paquet de feuilles est
de 1,50 euros. |
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Ce genre d'exercice est
souvent décomposé en deux le jour du brevet, en première
partie, on vous demande de résoudre un système et
ensuite on vous pose un problème dont le système est
exactement le même que le précédent, vous avez
donc déjà les réponses...
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec les systèmes
d'équations..
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Statistiques
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Ce chapitre est souvent
considérer comme le plus simple de l'année et c'est
le cas....
Il n'y a absolument rien dans ce chapitre, à vous de revoir
les calculs de moyenne et de moyenne pondérée.
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I - Médiane
d'une série statistique |
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Définition : |
La médiane d'une série statistique
ordonnée est une valeur qui partage la série
en deux groupes |
de même effectif tels que : |
- les valeurs du premier groupe sont inférieures
ou égales à la médiane ; |
- les valeurs du premier groupe sont supérieures
ou égales à la médiane. |
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La médiane sépare
une série en deux si cette série n'est pas ordonnée
(écrite dans l'ordre), la médiane ne veut plus rien
dire, donc ordonnez vos série !
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Exemple 1 :
( effectif impair ) |
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On relève les
notes de 9 élèves : 2 ; 6 ; 8 ; 8 ; 11 ; 12 ; 13 ; 15
; 15 |
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1er groupe : où
les valeurs sont
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2nd groupe :
où les valeurs sont |
inférieures
ou égales à la médiane
|
supérieures
ou égales à la médiane |
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La médiane de la série
est 11
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Exemple 2 : ( effectif
pair ) |
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On note le temps mis par des élèves
pour venir au collège : 3 ; 3 ; 5 ; 7 ; 8 ; 8 ; 13 ; 15 |
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|
1er groupe : où
les valeurs sont
|
2nd groupe :
où les valeurs sont |
inférieures
ou égales à la médiane
|
supérieures
ou égales à la médiane |
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La médiane
de la série
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Ici, on peut prendre comme médiane
de la série un nombre compris entre 7 et 8, par exemple 7,5. |
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Remarque :
la médiane n'est pas la moyenne, ainsi dans cette exemple la
moyenne est de 7,75 (à vous de faire les calculs) |
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II - Etendue
d'une série statistique |
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Définition : |
L'étendue d'une série statistique
est la différence entre la plus grande valeur et
la plus petite |
valeur de la série. |
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Exemple : |
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On considère
la série statistique : 8 ; 11 ; 11 ; 13 ; 15 ; 16 ; 16 ; 19 |
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L'étendue de
cette dérie statistique est 19 - 8 = 11. |
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Vous trouverez ici des liens
vers des exercices du brevet en relation avec les statistiques.
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et voilà c'est fini pour
le programme de troisième..... vivement la seconde......
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